Né en 1967, j’ai commencé la photo à 20 ans.

A cette époque, je faisais partie d’un groupe de rock, je me suis donc orienté naturellement vers la photo de concerts avec tout ce que cela comporte, les éclairages durs ou le gros grain que généraient les films rapides.
J’apprends ensuite la photo de studio par le biais de photo-clubs, avec le portrait, les stages de nu ou de mode.

En 92, je découvre le travail de Robert Chouraqui et là, c’est la claque! Comme quelques années auparavant, lorsque j’ai assisté à mon premier concert punk-rock, j’ai su que c’est ce que je voulais faire.
Les poses, les tenues, le traitement après la prise de vue, tout dans son travail me fascinait. J’y retrouvais le subtil mélange entre agressivité et esthétique comparable à ce que je cherchais à transmettre dans ma musique à l’époque, énergie et mélodie.

Le travail de Christophe Mourthé, découvert un peu plus tard, m’a conforté dans l’idée qu’il était possible de combiner force et raffinement.

J’ai donc travaillé dans ce sens, faire des images intenses en m’inspirant de la mode fetish tout en gardant l’esprit fashion acquis plus tôt.
C’est en faisant abstraction du coté « sexuel » des accessoires pour me consacrer au graphisme, à la force et à l’esthétisme des tenues ou des situations que je réalise les images que je fais aujourd’hui.